Hélène Savard-Huot
Née en 1958, elle développe très tôt un talent particulier pour l’écriture et le dessin et nourrit sa passion pour la lecture en dévorant quelques dix-huit livres par semaines pendant les étés de ses années d’études primaires. Elle accompagne ce loisir de quelques années d’études de piano. Élève studieuse et douée, elle est sélectionnée à trois reprises lors de l’attribution de prix d’écriture au niveau scolaire régional et provincial entre 1970 et 1974 et termine un baccalauréat en biologie à l’Université d’Ottawa en 1977. C’est aussi l’année de son mariage. Elle complète sa formation académique par deux années de graphisme en pensant devenir un jour illustratrice médicale. Le graphisme la séduit davantage et elle travaille quelques années dans le domaine avant d’avoir un enfant, en 1984.
Tournant décisif de sa vie, elle décide d’éduquer elle-même son fils et entreprend ainsi une nouvelle formation autodidacte en pédagogie créative et en douance précoce. C’est finalement l’élaboration d’un projet d’éducation parental sur les modes d’apprentissage des tout-petits qui l’amène sur la voie de la création d’un portefolio de livres pour enfants et la fondation de sa propre maison d’édition, en 1993.
Elle publie cette année-là deux livres jumeaux pour les 0-5 ans, qui illustrent la relation privilégiée qu’elle et son mari ont vécue avec leur fils et qui s’intitulent Moi j’préfère mon père et Moi j’préfère ma mère.
Son mari meurt un an après, d’un accident d’auto. Sept ans plus tard, elle publie un troisième livre aux éditions Caméléon ; La communion des amants, qui raconte en poésie ses années d’amour partagé et d’union sacrée, en redonnant un sens à sa destinée.
Deux ans plus tard, elle récidive avec Léon Caméléon, un album pour enfants et Une seconde d’éternité, un recueil de poésie pour ceux qui cherchent à donner un sens à la vie. Puis, coup sur coup, elle publie quatre recueils de comptines en rimes, La grosse peur et La grosse peine de même que Cinq contes en folie (volume 1 et 2) pour amuser les jeunes lecteurs qui apprivoisent les mots et les émotions comme des funambules au milieu des étoiles.
Pour les comètes, elle étoffe sa collection de deux romans jeunesse remplis d’espoir et de rêve et d’un passeport pour l’adolescence : L’île-aux-moineaux et La nuit des étoiles filantes. Elle clôt sa moisson littéraire de deux romans jeunes adultes aux parfums de nouvel âge et d’amours éternelles : La vie, l’amour et Dieu ainsi que La masse atomique de l’amour.
